RE: en attandant je sais pas
Sept-Îles : une nouvelle aciérie pourrait voir le jour
14 mai 2012 | 15h10
ARGENT
Une aciérie pourrait être construite à Sept-Îles, en Côte-Nord, pour un investissement possible de 1 milliard $, a rapporté TVA Nouvelles.
Un avis provenant d'une compagnie non identifiée, qui souhaite construire une aciérie d'une capacité de 2,5 millions de tonnes par année, a été récemment publié sur le « Daily Commercial News », un site internet spécialisé du domaine de la construction au Canada.
Une aciérie pourrait être construite à Sept-Îles, en Côte-Nord, pour un investissement possible de 1 milliard $. Photo : Reuters
Les installations projetées comportent une fonderie, un laminoir, un convertisseur à l'oxygène, un entrepôt de matériel brut et des bâtiments administratifs. Le site de Pointe-Noire où se trouvent déjà l'aluminerie Alouette et la minière Cliffs Natural Ressources a été identifié par le promoteur.
La mise au point d'une nouvelle technologie visant à réduire l'impact environnemental du projet sera terminée d'ici l'automne prochain, a-t-on indiqué dans l'avis.
Mystère autour de l'investisseur
Cet investisseur inconnu ne s'est jamais manifesté auprès des autorités municipales et de l'organisme Développement économique Sept-Îles.
« Que de laisser planer une nouvelle que si notre technologie est satisfaisante, c'est vers Sept-Îles qu'on irait s'installer, c'est une nouvelle qui peut être crédible. Mais ces promoteurs ne sont pas venus en région encore », a indiqué Luc Dion, président du Développement économique Sept-Îles.
Ce projet d'aciérie s'ajoute à de nombreux autres projets miniers et industriels qui planent au-dessus de Sept-Îles sans toutefois se concrétiser. Ils sont si nombreux que les intervenants économiques commencent à dire clairement que le développement industriel de la ville aura un jour atteint sa limite.
« C'est un focus important sur notre région, a souligné M. Dion. C'est sûr qu'elle aura une capacité maximale, je pense. »
« Il faut repenser le tissu industriel, protéger le tissu urbain et notre environnement, mais en même temps, comprendre que si on devient une plaque tournante industrielle, il y a des façons de faire, a-t-il ajouté. Ça profitera à tout le monde tout en protégeant notre qualité de vie. »