une association avec General Dynamics Mission Systems-Canad Bombardier Dfense a annonc il y a quelques jours une association avec General Dynamics Mission Systems-Canada pour proposer des avions multimissions et de lutte anti-sous-marine qui rpondront aux exigences du gouvernement du Canada pour le programme Aronefs multimissions canadiens (AMC).
«Le communiqu n’a pas prcis quels allaient tre les spcifications de l’appareil Global 6500 modifi. Toutefois, en affirmant que l’avion allait rpondre toutes les exigences du gouvernement canadien, nous croyons qu’il sera en mesure de se faire ravitailler en vol et de lancer des torpilles», explique l’analyste Benoit Poirier.
Ce dernier rappelle qu’en mars, le gouvernement canadien envisageait d’acqurir une flotte d’avions de surveillance P-8 Poseidon de Boeing sans passer par un processus d’appel d’offres, estimant qu’il s’agissait du seul appareil rpondre toutes ses exigences. Les autorits canadiennes avaient mme envoy une lettre au gouvernement amricain pour obtenir des informations propos de l’appareil. «Toutefois, ces procdures n’obligent pas le Canada acheter les appareils de Boeing», souligne l’analyste.
«Bombardier et General Dynamics Mission Systems (GDMS) demandent prsent que le gouvernement du Canada amorce un processus de slection transparent pour le programme d’achat d’appareils dont la valeur est estime 9 milliards de dollars», dit-il.
Benoit Poirier soutient que pour Bombardier, l’alliance avec GDMS est stratgique et pourrait constituer la planche de lancement de ventes mondiales pour le Global 6500 pour de nombreuses annes, surtout que le Boeing P-8 Poseidon est un appareil «en fin de vie».
Il souligne que GDMS quipe aussi les appareils que le programme AMC veut remplacer, les CP140 Auroras, fabriqus par Lockheed.
Il concde toutefois que certains investisseurs sont inquiets des cots associs la transformation de l’appareil pour qu’il soit capable d’accomplir des missions militaires. Il rappelle que Boeing avait investi 7 milliards de dollars amricains pour convertir son 737 en P-8.
L’analyste ritre sa recommandation de «surperformance» sur le titre de Bombardier et son cours cible sur un an de 100$.