RE:Anticosti: la FCCQ veut la poursuite de l'exploration
Publi le 30 avril 2016 16h24 | Mis jour le 30 avril 2016 17h30 Anticosti: la FCCQ veut la poursuite de l'exploration des hydrocarbures La Commission gologique du Canada en est venue... (Photo Ivanoh Demers, archives La Presse) La Commission gologique du Canada en est venue la conclusion que prs de 80% des hydrocarbures sur l'le sont du ptrole, le reste tant du gaz naturel, alors que l'valuation stratgique environnementale du Qubec en venait la conclusion inverse, c'est--dire prs de 80% de gaz naturel et le reste tant du ptrole. Photo Ivanoh Demers, archives La Presse Pierre Saint-Arnaud La Presse Canadienne La Fdration des chambres de commerce du Qubec demande au gouvernement Couillard de laisser Ptrolia terminer son travail d'exploration du potentiel d'hydrocarbures sur l'le d'Anticosti. La Fdration, qui s'est dj prononce en faveur de l'exploitation des hydrocarbures sur l'le, estime que le rapport de la Commission gologique du Canada rendu public vendredi, qui vient contredire celui du gouvernement du Qubec, impose une dmarche pour avoir l'heure juste sur ce potentiel. La Commission - faisant partie du ministre fdral des Ressources naturelles - en est venue la conclusion que prs de 80% des hydrocarbures sur l'le sont du ptrole, le reste tant du gaz naturel, alors que l'valuation stratgique environnementale du Qubec en venait la conclusion inverse, c'est--dire prs de 80% de gaz naturel et le reste tant du ptrole. La prsidente de la Fdration, Franoise Bertrand, fait valoir qu'on ne peut prendre de dcision dans ce dossier sans connatre les faits. On a dj l'quivalent de 12 prises qui ont t faites, a-t-elle expliqu en entrevue avec La Presse Canadienne. La compagnie Ptrolia attend l'autorisation pour une deuxime phase, donc on espre que a va pouvoir se faire parce qu'il nous semble que les faits demeureront toujours la meilleure base pour prendre les dcisions par la suite. Bien que le premier ministre Philippe Couillard ait rpt plusieurs reprises qu'il s'oppose l'exploitation des hydrocarbures sur Anticosti, Mme Bertrand estime que cela ne constitue pas une fin de non-recevoir dfinitive en soi. C'est ce qu'il a dit, c'est vrai. Madame Marois avait dit autrement... la vie est longue, s'est-elle contente de rpondre. Par ailleurs, elle fait valoir que le Qubec importe de 11 15 milliards $ de ptrole par anne et que cette situation n'est pas prs de changer. Tout en partageant l'objectif de diminuer l'impact sur les GES, on a encore besoin d'une grande utilisation de ptrole, a-t-elle rappel. De penser qu' l'intrieur de 10 ans, 15 ans, 20 ans mme, on pourrait tomber aucune importation, c'est difficile imaginer, alors peut-tre vaut-il mieux continuer de savoir exactement ce que rserve ce sous-sol. Selon elle, la conjoncture pourrait justifier une exploitation du ptrole en sol qubcois, en autant que ce soit dans les meilleures pratiques de dveloppement durable et que ce soit conomiquement rentable. Par ailleurs, elle ne voit pas d'objection additionnelle dans le fait que les citoyens de l'le d'Anticosti aient lu rcemment un maire, John Pineault, qui a fait campagne contre l'exploitation des hydrocarbures sur l'le. Le maire c'est une chose; la population en gnral c'en est une autre, a-t-elle avanc. Si ce n'tait qu'un maire ou un conseil de ville qui pouvait dcider, on ne parlerait pas de la problmatique et de la complexit qu'est l'acceptabilit sociale.