RE: SGF Diamond smuggling still active!SORRY .
PARTNERSHIP AFRICA CANADA
PRESS RELEASE
Embargoed for release until Monday, April 20, 2006, 02:01 GMT
Please see the report at: https://www.pacweb.org/e/images/stories/documents/triple%20jeopardy%202005-04.pdf
SOUTH AMERICAN DIAMOND EXPORTS IN DISARRAY
New Report on Guyana Reveals Illicit Trafficking from Brazil and Venezuela
In a new report issued today, Partnership Africa Canada reveals an illegal tri-border diamond smuggling system, operating completely outside the international Kimberley Process Certification Scheme (KPCS) for rough diamonds. The cross-border diamond smuggling is made possible by weak controls in Brazil and Venezuela.
Triple Jeopardy – Triplicate Forms and Triple Borders: Controlling Diamond Exports from Guyana tells the story of Guyana’s diamonds, worth an estimated US$43 million annually. By and large, Guyana’s internal controls are good – possibly among the best worldwide. But a significant proportion – as much as 20% by value – are smuggled to the nearby Brazilian border town of Boa Vista, where they are mixed with Venezuelan diamonds and laundered back out through Guyana. The region’s lax controls make the entire diamond industry and the KPCS vulnerable to infiltration from the “conflict” or “blood diamonds” that the KPCS was designed to eradicate.
Conflict diamonds are diamonds used by rebel armies to finance war. Diamond-fuelled wars in Africa have taken the lives of hundreds of thousands of people over the past fifteen years. The KPCS, which came on stream in January 2003, is now legally binding in more than 40 diamond producing and processing countries, plus all those represented by the European Union. No rough diamonds can be traded among or between these countries unless they are accompanied by a government-issued Kimberley Process Certificate stating that the diamonds are clean. The certificate must be backed by a system of internal controls in each country, designed to give each certificate meaning.
“In Guyana, Brazil and Venezuela, the certificates can have little meaning when smuggling is so rampant,” says Ian Smillie, Research Coordinator for Partnership Africa Canada. “The situation in the tri-border area of those countries undermines the global Kimberley control system and makes the diamond industry wide open to laundered conflict diamonds from other countries, such as Côte d’Ivoire and the Democratic Republic of the Congo.”
In an earlier report this year, PAC detailed corruption, fraud and mismanagement in Brazil’s diamond industry (Fugitives and Phantoms: The Diamond Exporters of Brazil, www.pacweb.org). Since then, all diamond exports from Brazil have been suspended.
In this new report, available at https://www.pacweb.org/e/images/stories/documents/triple%20jeopardy%202005-04.pdf, PAC calls for the expulsion of Brazil and Venezuela from the world diamond trade body if they cannot immediately bring their diamond industries into proper compliance with the KPCS.
For further information, please contact:
Ian Smillie: +1 613 728-9725 or Bernard Taylor: +1 613 237-6768
The Kimberley Process Certification Scheme, initiated in 2003, aims to end the trade in “conflict diamonds” that fuelled several horrific wars in Africa over the past decade. Members of the KPCS include more than 40 diamond producing, trading and processing countries, plus all members of the European Union. No rough diamonds can be traded among or between these countries unless they are accompanied by a Kimberley Certificate stating that the diamonds are clean. The certificate must be backed by a system of internal controls in each country, designed to give each certificate meaning.
Partnership Africa Canada works with organizations in Africa, Canada and internationally to build sustainable human development in Africa. Partnership Africa Canada has been an active member of the Kimberley Process since negotiations began in 2000.
Partnership Africa Canada
323 Chapel Street, Ottawa, Ontario, K1N 7Z2, Canada
Tel: +1-613-237-6768
info@pacweb.org
www.pacweb.org
PARTENARIAT AFRIQUE CANADA
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Sous embargo jusqu’à lundi 20 avril 2006 à 02:01 GMT
Pour consulter le rapport (en anglais seulement) : https://www.pacweb.org/e/images/stories/documents/triple%20jeopardy%202005-04.pdf
LES EXPORTATIONS DE DIAMANTS DE L’AMÉRIQUE DU SUD EN DÉSARROI
Un nouveau rapport sur le Guyana met au jour un trafic illicite en provenance du Brésil et du Venezuela
Dans un rapport publié aujourd’hui, Partenariat Afrique Canada révèle l’existence d’un réseau illégal de contrebande de diamants franchissant trois frontières et fonctionnant complètement à l’extérieur du Mécanisme de certification du Processus de Kimberley (MCPK), un mécanisme international de certification des diamants bruts. C’est la faiblesse des contrôles au Brésil et au Venezuela qui rend possible cette contrebande transfrontière de diamants.
Triple Jeopardy – Triplicate Forms and Triple Borders: Controlling Diamond Exports from Guyana relate l’histoire des diamants du Guyana, dont la valeur atteint, selon les estimations, 43 millions de dollars US par année. Pour l’essentiel, les contrôles internes du Guyana sont bons – peut-être parmi les meilleurs au monde. Mais une proportion considérable – jusqu’à 20 % de la valeur – est passée en contrebande jusqu’à la ville voisine de Boa Vista, au-delà de la frontière avec le Brésil, où ces diamants sont ajoutés à des diamants du Venezuela et blanchis à nouveau par l’entremise du Guyana. Le peu de rigueur des contrôles dans la région rend l’ensemble de l’industrie du diamant et le MCPK vulnérables à l’infiltration des diamants « de guerre » que le MCPK devait éliminer.
Les diamants de guerre sont des diamants qu’utilisent les armées rebelles pour financer la guerre. Ces guerres alimentées par les diamants en Afrique ont coûté la vie à des centaines de milliers de personnes au cours des 15 dernières années. Le MCPK, qui est entré en vigueur en janvier 2003, impose maintenant des obligations juridiquement contraignantes à plus de 40 pays producteurs et transformateurs de diamants, ainsi qu’à tous ceux représentés par l’Union européenne. Aucun diamant brut ne peut être échangé entre ces pays à moins qu’il ne soit accompagné d’un certificat du Processus de Kimberley émis par le gouvernement et attestant que les diamants sont propres. Le certificat doit s’appuyer sur un système de contrôles internes dans chaque pays, conçu pour garantir la légitimité de chaque certificat.
« Au Guyana, au Brésil et au Venezuela, les certificats peuvent ne pas signifier grand-chose lorsque la contrebande est si généralisée », dit Ian Smillie, coordonnateur de la recherche à Partenariat Afrique Canada. « La situation dans la région des trois frontières entre ces pays mine le système de contrôle mondial de Kimberley et ouvre grandes les portes de l’industrie du diamant à des diamants de guerre blanchis en provenance d’autres pays tels que la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo. ».
Dans un rapport publié plus tôt cette année (Fugitives and Phantoms: The Diamond Exporters of Brazil, www.pacweb.org), PAC décrivait en détail la corruption, la fraude et la mauvaise gestion dans l’industrie brésilienne. Toutes les exportations de diamants du Brésil ont depuis été suspendues.
Dans ce nouveau rapport, qu’on trouvera à https://www.pacweb.org/e/images/stories/documents/triple%20jeopardy%202005-04.pdf, PAC préconise l’expulsion du Brésil et du Venezuela de l’organisme mondial du commerce des diamants s’ils ne peuvent immédiatement rendre leurs industries du diamant conformes au MCPK.
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Ian Smillie : +1 613 728-9725 ou Bernard Taylor : +1 613 237-6768
Note:
Le Mécanisme de Certification du Processus de Kimberley, qui est entré en vigueur en 2003, vise l'élimination du commerce des « diamants de guerre » qui a alimenté plusieurs guerres fratricides en Afrique au cours des dix dernières années. Le MCPK est constitué de plus de 40 pays producteurs ou importateurs de diamants, ainsi que les membres de l'Union européenne. Le commerce des diamants bruts dans ces pays doit obligatoirement comprendre un système de certificats qui attestent que les diamants sont « propres ». Il doit y avoir également dans chaque pays un système de contrôle interne qui garantie la validité des certificats.
Partenariat Afrique Canada (PAC) travaille en partenariat avec des organisations en Afrique, au Canada et ailleurs pour bâtir un développement humain et durable en Afrique. Partenariat Afrique Canada est un membre actif du Processus de Kimberley depuis de début des négociations, en 2000.
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