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Gastem Inc GTMIF

Gastem Inc is a Quebec-based oil and gas exploration and development company. Its main focus is to develop commercial production of the Utica Shale formations in Quebec and New York State as well as exploring the world-class potential conventional structures of the Magdalen Islands and the Magdalen Basin in Quebec. The company's operations include Yamaska Property, St Jean Block, Joly Property, US Appalachia, and the Gulf of St Lawrence.


GREY:GTMIF - Post by User

Bullboard Posts
Post by KEMA1on Oct 22, 2010 6:36pm
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Post# 17601377

BAPE hearings - watershed specialist

BAPE hearings - watershed specialist
BAPE hearings - Watershed specialist
Look at what the BAPE specialist invited to comment on watershed contamination explained to that twitty Dominic Champagne that leads the charge in Quebec against the shale gas industry;

From transcripts of the BAPE hearing ... File DT1 ... page 64-71 ... Look how stubborn this guy is. And he's now influencing the whole Quebec society on this debate. I simply cannot believe that!!!!

In red, the number of times the BAPE president asked him to stick to his questions, not to his opinion!!!! 15 times!!!!
In yellow, the answer given by a PhD, specialist in hydrogeology. He clearly demonstrated that contamination is not possible when 2 kms under ground.


LE PRÉSIDENT :

Maintenant, à Bécancour, il n’y a personne d’inscrit. À Saint-Édouard-de-Lotbinière non plus. Donc, on revient à Saint-Hyacinthe et j’appelle monsieur Dominic Champage. Bonsoir!

M. DOMINIC CHAMPAGNE :
Bonsoir! Mon intervention a pour but d’interpeller le BAPE, le gouvernement du Québec, la population du Québec quant à l’importance de protéger la santé et la sécurité des citoyens là où les compagnies gazières sont présentement en activité. Et ma question, elle va dans le sens de notre relation, comme citoyens, avec l’eau et les questions que ça soulève, les multiples questions que ça soulève.

Si vous le permettez, ma question c’est la même que la ministre des Richesses naturelles et de la Faune que madame Normandeau posait à des citoyens au mois de mai dernier, et j’en fais la mienne. Alors, la voici, la question de la ministre était : « Dans le domaine du gaz, les gens se demandent si on cause un préjudice aux nappes phréatiques lorsqu’on fait un forage. » Et dans sa question, madame la ministre poursuit en disant : « La réponse c’est non. » Elle enchaîne en disant : « Est-ce que les substances auxquelles on a recourt pour forer sont polluantes? Et la réponse c’est non. »

Alors, voici ma question : comment se fait-il que 9 millions de New-Yorkais ont décidé, quand ils ont vu la même industrie s’activer à développer une richesse qui est aussi grande ou qui est comparable probablement à la nôtre, de stopper les activités de l’industrie, inquiétés par les effets des activités de l’industrie sur l’eau potable qu’ils consomment?
Madame la ministre peut arriver à répondre en deux phrases, simplement...

LE PRÉSIDENT :
Regardez, là, votre question...

M. DOMINIC CHAMPAGNE :
Excusez-moi.

LE PRÉSIDENT :

Allez direct à votre question. Là, vous rentrez dans les commentaires.

M. DOMINIC CHAMPAGNE :
Les questions, je les ai posées déjà, mais sincèrement, je pense que ma question va prendre trois minutes, là, ça va contribuer au débat, Monsieur le président.

LE PRÉSIDENT :
Non. On ne fait pas de débat. Les commentaires, ça, vous viendrez me dire ça, le 8 novembre.

M. DOMINIC CHAMPAGNE :
Alors, ma question c’est la suivante : considérant les sommes importantes de produits chimiques qu’on utilise présentement, présentement dans la phase d’exploration en forant des puits, dans ce qu’on a appelé plus tôt ce soir, les boues, qui sont, selon des scientifiques, composées de plusieurs dizaines d’additifs chimiques, sachant qu’on ne connaît pas, comme on l’a vu plus tôt en soirée la cartographie...

LE PRÉSIDENT :
Allez à votre question. Allez à votre question.

M. DOMINIC CHAMPAGNE :
Ma question c’est : considérant tous les inconnus qui nous inquiètent, est-ce qu’il ne serait pas plus sage d’ouvrir une véritable étude et de cesser, de suspendre immédiatement? Est-ce que ça ne serait pas de votre devoir, considérant les inquiétudes qu’on a déjà, que des citoyens américains qui sont plus avancés que nous dans cette expérience des gaz de schiste ont eues...

LE PRÉSIDENT :
Et votre question?

M. DOMINIC CHAMPAGNE :
Est-ce qu’il ne serait pas plus sage de recommander immédiatement que l’on suspende les activités des gaz de schiste reliées à l’exploration pour qu’on prenne le temps de répondre à ces questions-là avant qu’il ne soit trop tard?

LE PRÉSIDENT :
O.K. Je ne vous ai demandé aucun signe d’approbation et de désapprobation. Aucun signe d’approbation et de désapprobation. On ne peut pas faire une assemblée du BAPE avec de l’indiscipline. Non, non, écoutez, là. S’il vous plaît. Le BAPE, lui, a reçu un mandat. Le mandat d’évaluer les enjeux. J’ai lu le mandat tantôt. Quand vous parlez de moratoire comme ça, vous ne vous adressez pas à la bonne tribune.

M. DOMINIC CHAMPAGNE :
Très bien. Alors, mon autre question...

LE PRÉSIDENT :
Regardez, arrêtez s’il vous plaît. (S'adressant à l'auditoire).

M. DOMINIC CHAMPAGNE :
Très bien. Alors, j’ai une deuxième question.

LE PRÉSIDENT :
Vous avez une deuxième question? Posez votre deuxième question.

M. DOMINIC CHAMPAGNE :

Merci. Alors, considérant, sachant que présentement, à chaque fois qu’on fore un puits au Québec, présentement, dans le stade de l’exploration, on va mettre... on s’entend pour dire, là, c’est les chiffres de l’industrie, qu’il y a peut-être 10 millions de litres d’eau qui sont utilisés. Il y a une fraction très négligeable de produits chimiques qui sont utilisés, qu’on appelle la boue. Chaque puits utilisant autour de 10 millions de litres, on sait qu’on envoie quelque chose comme 5 tonnes de produits toxiques, et la communauté scientifique présentement, il y a de nombreux commentaires qui nous disent que – et l’industriel l’a révélé aussi ce soir, le confirme qu’on ne récupère que 50 % de ces produits-là...

LE PRÉSIDENT :
Allez à votre question.

M. DOMINIC CHAMPAGNE :
... pour traiter les eaux.

LE PRÉSIDENT :
Allez à votre question.

M. DOMINIC CHAMPAGNE :
Alors, ma question : sachant, là, qu’on injecte des produits qui risquent de contaminer les nappes phréatiques et qu’on ne sait pas hors de tout doute si on ne va pas les contaminer...

LE PRÉSIDENT :
Regardez, allez à votre question.

M. DOMINIC CHAMPAGNE :
Alors, qu’est-ce qui justifie l’industrie à procéder aussi rapidement? Quelle est l’urgence à procéder aussi rapidement?

LE PRÉSIDENT :
Bon. On va poser la question, tout d’abord au MRNF et j’irai voir l'industrie après.

M. JEAN-YVES LALIBERTÉ :
Monsieur le président, j’aimerais répondre à cette question, oui, en précisant, dans un premier temps, que dans l’Ouest canadien, entre 2006 et 2009, il s’est foré 75 000 puits. À ces 75 000 puits-là, il faut rajouter ceux qui vont être forés en 2010 et les estimations c’est de l’ordre de 10 000 puits qui vont être forés dans l’Ouest canadien. On parle de la Saskatchewan, l’Alberta et la Colombie-Britannique. Donc, 85 000 puits forés depuis 2006.

Et quand vous dites qu’on est pressé, il y a eu sept forages qui ont été effectués cette année au Québec. Donc, je dois vous dire qu’on n’est pas si pressé que ça.

LE PRÉSIDENT :
Mais dans le fond, qu’est-ce qui suscite un tel engouement spontanément?

M. JEAN-YVES LALIBERTÉ :
Vous savez, l’industrie regarde où il y a des projets intéressants dans le shale, et je pense que l’industrie a identifié le Shale d’Utica comme étant une roche qui a vraiment des caractéristiques uniques et, autant au Canada qu’en Amérique du Nord, et c’est peut-être la raison pour laquelle l’industrie regarde les possibilités d’exploiter le Shale d’Utica. L'autre... oui, je vous dirais que ce sont les principales raisons. Ce sont des raisons géologiques.

LE PRÉSIDENT :
Du côté de l’industrie, est-ce que vous avez des ajouts? Madame Henderson?

Mme HOPE DEVEAU-HENDERSON :
Oui, merci, Monsieur le président. Je demande à monsieur Denis Isabel, hydrogéologue, PhD de venir répondre à la question. Monsieur Isabel, s’il vous plaît.

M. DENIS ISABEL :

Je vais répondre, Monsieur le président, à la partie de la question qui concerne la contamination potentielle des eaux souterraines, de la nappe aquifère qui est utilisée par les résidants.
Comme monsieur Lavoie l’a bien mentionné dans sa description de la géologie, la profondeur à laquelle le Shale d’Utica est fracturé pour son exploitation est très considérable, beaucoup plus considérable que la profondeur des aquifères puis on a tantôt discuté de cette profondeur-là qui était de l’ordre de 100 mètres ou peut-être quelques centaines de mètres au maximum.

Et surtout, ce que je veux vous souligner, c'est la bonne description de la géologie qu’on a eue, c’est que ce qu’il y a au-dessus du Shale d’Utica, c’est un autre shale qui est encore plus imperméable que le Shale d’Utica. Et la meilleure preuve qu’on a de l’imperméabilité de ce système-là, c’est le fait que le gaz est encore présent après des millions d’années. Si c’était perméable, il n’y en aurait plus de gaz depuis longtemps.

Donc, la preuve est faite par la nature elle-même. Maintenant, il reste à faire les puits de telle façon que le puits lui-même ne soit pas le conduit. Et on a expliqué comment l’industrie procède pour sceller les puits dans la formation.

LE PRÉSIDENT :
Merci. Donc, merci, Monsieur Champagne.

M. DOMINIC CHAMPAGNE :
Si vous me permettez, en traduisant ma question, vous avez parlé d’engouement, mais je pense que...

LE PRÉSIDENT :
Non. Monsieur Champagne, vous avez parlé, vous avez posé vos deux questions. On vous a donné du temps...

M. DOMINIC CHAMPAGNE :
Non. J’ai parlé d’urgence et vous m’avez parlé d’engouement, Monsieur le président.

LE PRÉSIDENT :
Il y a beaucoup de citoyens qui veulent poser leurs questions sans préambule.

M. DOMINIC CHAMPAGNE :
Je pense que les inquiétudes des Québécois sont aussi fondées que celles des citoyens de l’État de New York, Monsieur le président.

LE PRÉSIDENT :
Retournez à votre place. Vous privez les citoyens...

M. DOMINIC CHAMPAGNE :
Très bien.

LE PRÉSIDENT :
Écoutez, il y a quelques citoyens, 7 personnes inscrites au registre. On va prendre une pause de quelques minutes. Nous allons revenir vers 22 h 25.
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