Les échantillons d'aluminium ont été produits sous la supervision du professeur Lionel Roué du Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l'INRS, pour le compte d'Orbite. M. Roué est un spécialiste de l'électrochimie appliquée à la production d'aluminium. L'alumine fournie à l'INRS par Orbite a fait l'objet d'une série de tests de réduction en cuve électrolytique.
Selon le président d'Exploration Orbite, Richard Boudreault, les tests ont été réalisés selon les conditions de l'industrie et ont donné lieu à une production uniforme d'aluminium.
«Les tests ont confirmé que, dans une cuve contenant un électrolyte en fusion, l'alumine d'Orbite réagit de la même façon que l'alumine ordinaire utilisée par les alumineries un peu partout sur la planète», précise le professeur.
«Les grandes alumineries avec qui nous avons signé des ententes sont très excitées par rapport aux tests concluants qui prouvent que notre alumine satisfait les normes de l'industrie», se réjouit M. Boudreault.
Objectifs dépassés
Selon lui, l'usine de Cap-Chat dépasse largement ses objectifs de production d'alumine métallurgique, sans vouloir préciser la quantité exacte. «C'est beaucoup plus qu'une tonne par jour», indique-t-il.
Actuellement, l'usine de Cap-Chat engage une cinquantaine de personnes, qu'elles soient à contrat ou des employés permanents.
«Le nombre d'employés augmente à chaque jour, s'enthousiasme le président de la compagnie. Lorsqu'on apporte des modifications aux procédés, on peut facilement monter à 75 employés.»