RE:Matamec seront-ils les prochains??????Jacques Daoust relance l'idée d'une économie de propriétaires Le 16 février 2015 à 18h18 | Véronique Prince / TVA Nouvelles [url=https://argent.canoe.ca/nouvelles/jacques-daoust-relance-lidee-dune-economie-de-proprietaires-16022015[/url] Le ministre de l’Industrie Jacques Daoust pourrait provoquer un changement de cap majeur dans la façon que l’État appuie principalement les entreprises qui ont besoin de financement pour lancer de grands projets. Au lieu d’accorder des prêts, l’État pourrait plutôt investir carrément dans les compagnies, en achetant de leurs actions. L’idée n’est pas sans rappeler un pan du programme de la Coalition Avenir Québec, alors que le chef François Legault dit vouloir faire du Québec une «économie de propriétaires» plutôt qu’une «économie de succursales». «Si la compagnie va bien et grandit vite (…), huit millions d'actionnaires qui sont les Québécois vont s'en sortir plus riches... Donc, le gouvernement pourrait acheter plus d'actions de certaines entreprises? Clairement et dans notre politique économique, on le dit: on veut être moins subventionnaires, on veut être plus partenaires», a affirmé le ministre Daoust, lors d’une entrevue accordée à TVA Nouvelles. M. Daoust a souligné que dans le cadre des nouvelles règles internationales bancaires, les banques ne pourront plus vraiment investir dans des compagnies, «faire d’équité», comme dit le ministre. «Jusqu'à un certain point, ça nous donne un créneau où il y a un vide. On ne peut pas juste mettre de la dette dans une transaction financière», explique-t-il. L’achat d’actions au sein d’entreprises québécoises ou étrangères serait au pro-rata de l’investissement réalisé au Québec. Le ministre se défend bien toutefois de vouloir nationaliser des entreprises. «Mon travail à moi, c'est de faire en sorte en bout de ligne que la transaction se réalise». Deux secteurs dans la mire L’ancien pdg d’Investissement Québec identifie deux secteurs qui «l’interpellent», soit le secteur des véhicules électriques et celui des terres rares. «Il y a des évolutions qui se font actuellement dans les piles électriques qui sont intéressantes. J'ai rencontré une entreprise dans ce métier-là qui serait peut-être le maillon manquant entre la pile traditionnelle et la pile à essence», dit-il. Le ministre songe à la commercialisation d’une auto électrique, «avec des partenaires stratégiques. Il est évident que pour moi, ce serait une belle aventure». Le Québec compte déjà des partenaires potentiels, dit-il, «il faut simplement les regrouper». «Si on allait dans une aventure comme celle-là, il faut le faire avec un produit non traditionnel, où on serait des précurseurs sur le marché. Je répète: on est loin de l'avoir fait, mais on a le droit d'y rêver», affirme-t-il. Le deuxième secteur, celui des terres rares (utilisées dans les appareils électroniques), pour qui le ministre dit rêver d’avoir une usine de transformation pour que la province devienne «l’espèce de contre-partie au monopole chinois actuel». «Comme j'ai cette matière première là chez nous, si au lieu simplement d'exporter, on essayait de la transformer ?», se demande-t-il. Dans un tel cas, le ministre s’attendrait à ce que les Chinois déclenchent une guerre de prix. Mais à tout le moins, «ça vaut la peine d’investiguer ça.» Read more at https://www.stockhouse.com/companies/bullboard/t.ort/orbite-aluminae-inc#PDB37q2QOFu2z6tL.99