Un nouveau Plan Nord pour soutenir le secteurSi tous les 17 projets miniers actuellement à l'étape de la mise en valeur ou du développement se réalisent, les travaux totaliseront plus de 22 milliards de dollars en dépenses d'investissement et fourniront de l'emploi temporaire à 10 000 personnes. Après quoi l'exploitation de ces mines donnera du travail à 9 730 personnes, selon des échéanciers variables (la durée de vie de ces projets oscille entre 10 et 30 ans). Certains devraient débuter dès 2016, d'autres aussi tard qu'en 2019, et au moins l'un d'entre eux est déjà en construction (Projet Renard). Ressources Québec gère déjà un portefeuille de 400 M$, répartis dans une douzaine de projets, dont Kipawa (Matamec), Dumont (Royal Nickel), Lac Guéret (Mason Graphite), Lac à Paul (Arianne Phosphate) et Renard (Stornoway), pour ne nommer que ceux-là. Québec mise aussi sur Sodémex (Caisse de dépôt et placement)et la société en commandite SIDEX (gouvernement du Québec et Fonds de solidarité FTQ) pour apposer le sceau «Québec inc.» au bas des projets.On ne peut plus juste faire de l'exploration et de l'exploitation», a précisé le ministre délégué aux Mines, Luc Blanchette. On mise surtout sur les filières à haut potentiel de valeur ajoutée, comme les terres rares, le lithium, le graphite ou le vanadium.