La direction reconnat que les chanciers bougent depuis deux ans, mais que ces dlais sont occasionns par des ajustements oprationnels et non par des problmes de procd.
Le site web Les Affaires soulignait, mardi en fin de journe, que la mine entrerait en production la fin 2018, un an plus tard que prvu. En consquence, l’usine d’hydro-mtallurgie n’amorcerait son exploitation qu’ la fin de 2019.
Ces informations avaient t dvoiles par la direction le 26 septembre. Auparavant, en juin, le prsident et chef de la direction de Nemaska Lithium, Guy Bourassa, avait dj avanc que la production de l’usine commerciale ne dbuterait pas avant 2019.
Inscrite en bourse, l’entreprise doit donner un calendrier de l’volution de son projet pour les investisseurs. La direction reconnat que les cibles initiales ont t repousses. Les dernires informations l’ont force runir ses quelque 70 employs Shawinigan, mercredi matin, pour les rassurer.
Dans un communiqu mis le 10 octobre, Nemaska Lithium prcisait que son usine phase 1 lui avait permis de produire 20 tonnes d’hydroxyde de lithium de qualit batterie pour un client, Johnson Matthey Matriaux pour batteries. Elle utilise d’ailleurs la solution de sulfate de lithium de ce client comme matire premire.
Jusqu’ici, la qualit de production rencontre les attentes. Des clients potentiels ont demand des chantillons d’hydroxyde de lithium et de carbonate de lithium.
M. Bourassa n’a pu tre joint mercredi, puisqu’il se trouve en Chine en voyage d’affaires.
Projet complexe
Rappelons que l’usine phase 1 reprsente une premire tape de ce projet global estim 549 millions $, dont 348 millions $ doivent tre investis Shawinigan. Nemaska Lithium recherche toujours des partenaires d’affaires pour financer ces investissements colossaux. elle seule, l’usine phase 1 ncessite des dbours de 38 millions $, mais les fonds pour sa ralisation ont dj t confirms.
Pendant ce temps, la direction continue d’avancer avec des essais et des erreurs invitables lors d’un dmarrage de cette envergure, rappelle Chantal Francoeur, vice-prsidente aux ressources humaines et dveloppement organisationnel.
«Ce sont des quipements complexes, qui ncessitent beaucoup d’ajustements et de modifications», rappelle-t-elle.
«Mais la beaut de la chose, c’est que nous n’avons aucun problme avec notre procd. On n’est pas l du tout. Ce sont des problmes mcaniques ou lectriques, trs frquents dans ce contexte. On finit toujours par trouver une solution.»
Mme Francoeur reconnat que le dernier droit de l’usine phase 1 est «difficile», mais du mme souffle, elle salue la comptence de la main-d’uvre sur place.
«Nous avons une quipe avec beaucoup d’exprience, polyvalente», souligne-t-elle. «Nous avons une communaut d’expertises qui nous permet de trouver des solutions ingnieuses nos problmes d’quipements.»