Le CHMP émet un avis positif concernant la nouvelle indication des comprimés de Rubraca®? (rucaparib), de Clovis Oncology, en tant que traitement d’entretien pour les femmes atteintes d’un cancer
ovarien récurrent
- La Commission européenne (CE) devrait octroyer une autorisation de mise sur le marché durant le premier
trimestre 2019
- Dès réception de l’autorisation de mise sur le marché par la CE, Rubraca offrira une nouvelle option de monothérapie pour
le traitement d’entretien chez les patientes adultes atteintes d’un cancer récurrent et de haut grade, de l’ovaire, de la trompe
ou du péritoine, et sensible au platine, après réponse (complète ou partielle) de ces patientes à une chimiothérapie à base de
platine
Clovis Oncology, Inc. (NASDAQ: CLVS) a annoncé aujourd’hui que le comité des médicaments à usage humain (Committee for
Medicinal Products for Human Use, CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (European Medicines Agency, EMA), de l’Union
européenne (UE) avait adopté un avis positif préconisant l’inclusion du rucaparib en monothérapie, dans le traitement d’entretien
des patientes adultes atteintes d’un cancer récurrent et de haut grade, de l’ovaire, de la trompe ou du péritoine, et sensible au
platine, après réponse (complète ou partielle) de ces patientes à une chimiothérapie à base de platine. La CE devrait octroyer une
autorisation de mise sur le marché durant le premier trimestre 2019.
Une fois approuvée, l’indication du Rubraca ira au-delà de son autorisation initiale de commercialisation en Europe, octroyée en
mai 2018, pour les patientes adultes atteintes d’un cancer de haut grade, de l’ovaire, de la trompe ou du péritoine, récurrent
ou évolutif, avec mutation BRCA (germinale et/ou somatique), et sensible au platine, ces patientes ayant subi au moins deux
chimiothérapies à base de platine et s’avérant incapables de tolérer une autre chimiothérapie à base de platine.
L’avis favorable du CHMP pour cette indication supplémentaire s’appuyait sur les données de l’essai clinique de phase 3,
ARIEL3, qui a montré que le rucaparib améliorait significativement la survie sans progression, de toutes les populations étudiées
de patientes atteintes d’un cancer ovarien.i
« La recommandation du CHMP représente une importante avancée pour les femmes atteintes d’un cancer ovarien récurrent, qui
nécessitent des options de traitement supplémentaires. L’étude ARIEL3 a démontré l’efficacité du rucaparib chez tous les types
de patientes, quel que soit leur statut de mutation BRCA. Il s’agit du seul essai sur inhibiteur de la PARP dans lequel une
analyse radiologique indépendante a révélé une médiane de survie sans progression, supérieure à un an, pour l’ensemble de la
population étudiée », a déclaré le professeur Jonathan Ledermann, docteur en médecine, professeur d’oncologie
médicale à l’UCL Cancer Institute, et aux hôpitaux UCL de Londres, chercheur principal mondial pour les sites non
américains de l’étude ARIEL3. « Les données d’efficacité significative et le profil d’innocuité tolérable offrent une
nouvelle option thérapeutique aux femmes chez qui l’on a diagnostiqué un cancer ovarien récurrent. »
Le cancer ovarien est le sixième cancer le plus mortel chez les femmes en Europe où plus de 65 000 d’entre elles sont
diagnostiquées chaque année.ii Le cancer ovarien est difficile à traiter, et la plupart des femmes concernées
connaissent une récidive après la chirurgie ou la chimiothérapie. Les 80 à 85 % des femmes diagnostiquées aux derniers stades
de la maladie (III et IV) affichent des résultats particulièrement médiocres.iii
« Nous sommes ravis que le CHMP reconnaisse la pertinence clinique du rucaparib dans le traitement d’entretien des femmes
européennes atteintes d’un cancer ovarien récidivant, sensible au platine », a déclaré Patrick J. Mahaffy, PDG et
chef de la direction de Clovis Oncology. « Cela nous rapproche de la concrétisation de notre engagement, lequel consiste
à garantir que les femmes susceptibles de bénéficier d’un traitement par rucaparib puissent le faire. Nous cherchons à transformer
la prise en charge du cancer ovarien pour qu’il devienne une maladie gérée activement, plutôt qu’une pathologie traitée dans
l’attente de sa récidive. Le bénéfice clinique du rucaparib dans le cadre d’un traitement d’entretien est confirmé par l’étude
pivot ARIEL3, qui a montré l’effet bénéfique du Rubraca chez toutes les populations étudiées de patientes atteintes d’un
cancer ovarien. »
À propos de l’étude pivot ARIEL3
ARIEL3 est un essai en double aveugle contrôlé par placebo, et portant sur le rucaparib, pour lequel ont été recrutées
564 femmes atteintes d’un cancer de haut grade de l’ovaire, de la trompe ou du péritoine, sensible au platine. L’analyse
principale de l’efficacité a évalué trois sous-groupes moléculaires définis prospectivement en paliers dégressifs : 1) la
population avec mutation BRCA (BRCAmut+) ; 2) la population HRD positive (HRD+) y compris avec
mutation BRCA ; et enfin, 3) la population en intention de traiter, ou toutes les patientes traitées dans
l’essai ARIEL3. L’étude a satisfait à son critère d’évaluation principal, à savoir une amélioration de la survie sans
progression (SSP) de la maladie, après examen de l’investigateur dans chacune des trois populations.
À propos du Rubraca® (rucaparib)
Le Rubraca est un inhibiteur à petite molécule, de PARP1, PARP2 et PARP3, sous forme orale, et en cours de développement dans
plusieurs indications de tumeurs dont le cancer ovarien, le cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (mCRPC),
et le cancer de la vessie. Il est administré en monothérapie, et en combinaison avec d’autres agents anticancéreux. Des études
exploratoires sur d’autres types de tumeurs sont également en cours.
En octobre 2018, la FDA a attribué à Rubraca le statut de thérapie innovante, comme traitement en monothérapie chez des
patientes adultes atteintes de mCRPC avec mutation BRCA1/2 ayant subi antérieurement au moins un traitement antiandrogénique
(AR) et une chimiothérapie à base de taxane.
Clovis détient les droits mondiaux sur le Rubraca. Le Rubraca est un produit médical non autorisé en dehors des États-Unis et de
l’Europe.
Utilisation du rucaparib autorisée par l’UE
Le rucaparib est indiqué chez les patientes adultes atteintes d’un cancer de haut grade, de l’ovaire, de la trompe ou du
péritoine, récurrent ou évolutif, avec mutation BRCA (germinale et/ou somatique), et sensible au platine. Ces patientes
doivent avoir subi au moins deux chimiothérapies à base de platine, et être incapables de tolérer une autre chimiothérapie à base
de platine.
Cliquez ici pour accéder au résumé actuel des caractéristiques du produit. Il est demandé aux professionnels de
la santé de signaler tout effet indésirable suspecté via leur système de déclaration national.
Indications approuvées par la FDA américaine pour le rucaparib, et informations de sécurité importantes
Le Rubraca est indiqué en monothérapie pour le traitement d’entretien chez les patientes adultes atteintes d’un cancer récurrent
de l’ovaire, de la trompe ou du péritoine, après réponse complète ou partielle de ces patientes à une chimiothérapie à base de
platine.
Le Rubraca est indiqué en monothérapie pour le traitement des patientes adultes atteintes d’un cancer de l’ovaire, de la trompe
ou du péritoine, avec mutation BRCA délétère (germinale et/ou somatique). Ces patientes doivent avoir subi au moins deux
chimiothérapies, et avoir été sélectionnées pour cette thérapie sur la base d’un test diagnostic compagnon que la FDA a approuvé
pour le Rubraca.
Informations importantes sur l’innocuité
Le syndrome myélodysplasique (SMD) et la leucémie myéloïde aiguë (LMA) sont rares chez les patientes traitées par Rubraca, et
constituent des effets indésirables potentiellement fatals. Chez les quelque 1 100 patientes traitées, une SMD/LMA
est survenue chez 12 patientes (1,1 %), notamment chez celles faisant l’objet d’un suivi à long terme. Parmi ces
dernières, 5 cas sont survenus pendant le traitement ou pendant le suivi de sécurité de 28 jours (0,5 %). La durée
du traitement par Rubraca avant le diagnostic de SMD/LMA allait de 1 mois à environ 28 mois. Les cas étaient typiques
d’un SMD secondaire ou d’une LMA liée au traitement anticancéreux. Dans tous les cas, les patientes avaient déjà reçu des schémas
thérapeutiques contenant du platine et/ou d’autres agents endommageant l’ADN.
N’instaurez pas le Rubraca avant que les patientes ne se soient rétablies de la toxicité hématologique causée par une
chimiothérapie antérieure (? Grade 1).
Surveillez les numérations globulaires complètes pour la cytopénie, au début, et tous les mois par la suite, afin de détecter
tout changement cliniquement significatif pendant le traitement. Pour les toxicités hématologiques prolongées
(> 4 semaines), interrompez le traitement par Rubraca, ou réduisez la dose (voir Posologie et administration [2.2],
dans les informations complètes sur la prescription), et surveillez la numération globulaire toutes les semaines jusqu’à la
guérison. Si les niveaux ne sont pas revenus au Grade 1 ou inférieur, après 4 semaines, ou si un SMD ou une LMA sont
suspectés, dirigez le patient vers un hématologue pour des examens complémentaires, notamment une analyse de la moelle osseuse et
un échantillon de sang pour la cytogénétique. Si un SMD ou une LMA sont confirmés, arrêtez le Rubraca.
Sur la base de son mécanisme d’action et des résultats d’études sur des animaux, le Rubraca peut être nocif pour le fœtus
lorsqu’il est administré à une femme enceinte. Informez les femmes enceintes du risque potentiel pour le fœtus. Conseillez aux
femmes susceptibles de procréer d’utiliser des méthodes de contraception fiables lors du traitement, et pendant 6 mois après
la dernière dose de Rubraca.
Durant l’étude ARIEL3, les effets indésirables les plus courants (? 20 % ; Grades 1-4) furent les
suivants : nausée (76 %), fatigue/asthénie (73 %), douleurs/distensions abdominales (46 %), éruptions cutanées
(43 %), dysgueusie (40 %), anémie (39 %), élévation AST/ALT (38 %), constipation (37 %), vomissements
(37 %), diarrhée (32 %), thrombocytopénie (29 %), rhinopharyngite/infection des voies respiratoires supérieures
(29 %), stomatite (28 %), perte d’appétit (23 %), et neutropénie (20 %).
Durant l’étude ARIEL3, les anomalies de laboratoire les plus courantes (? 25 % ; Grades 1-4) furent les
suivantes : augmentation de la créatinine (98 %), diminution de l’hémoglobine (88 %), augmentation du cholestérol
(84 %), augmentation de l’alanine aminotransférase (ALT) (73 %), augmentation de l’aspartate aminotransférase (AST)
(61 %), diminution des plaquettes (44 %), diminution des leucocytes (44 %), diminution des neutrophiles (38 %),
augmentation de la phosphatase alcaline (37 %), et diminution des lymphocytes (29 %).
Durant les études 10 et ARIEL2, les effets indésirables les plus courants observés (? 20 % ;
Grades 1-4) furent les suivants : nausée (77 %), asthénie/fatigue (77 %), vomissements (46 %), anémie
(44 %), constipation (40 %), dysgueusie (39 %), perte d’appétit (39 %), diarrhée (34 %), douleurs
abdominales (32 %), dyspnée (21 %), et thrombocytopénie (21 %).
Durant les études 10 et ARIEL2, les anomalies de laboratoire les plus courantes (? 35 % ; Grades 1-4)
furent les suivantes : augmentation de la créatinine (92 %), augmentation de l’alanine aminotransférase (ALT)
(74 %), augmentation de l’aspartate aminotransférase (AST) (73 %), diminution de l’hémoglobine (67 %), diminution
des leucocytes (45 %), augmentation du cholestérol (40 %), diminution des plaquettes (39 %), et diminution du nombre
absolu des neutrophiles (35 %).
La co-administration de rucaparib peut augmenter l’exposition systémique des substrats du CYP1A2, du CYP3A, du CYP2C9 ou du
CYP2C19, ce qui peut augmenter le risque de toxicité de ces médicaments. Ajustez la posologie des substrats du CYP1A2, du CYP3A, du
CYP2C9 ou du CYP2C19, si indiqué cliniquement. Si une co-administration avec la warfarine (un substrat du CYP2C9) est inévitable,
envisagez d’augmenter la fréquence du suivi du rapport normalisé international (International normalized ratio, INR).
En raison du risque d’effets indésirables graves, causés par le Rubraca chez les nourrissons, conseillez aux femmes allaitantes
de ne pas allaiter pendant le traitement par Rubraca et pendant les 2 semaines suivant la dernière dose.
Vous pouvez signaler les effets indésirables à la FDA au 1-800-FDA-1088, ou sur le site www.fda.gov/MedWatch. Vous pouvez également signaler les effets indésirables à Clovis Oncology, Inc. au
1-844-258-7662.
Cliquez ici pour obtenir des informations de prescription complètes et des informations importantes sur la
sécurité.
À propos de Clovis Oncology
Clovis Oncology, Inc. est une société biopharmaceutique spécialisée dans l’acquisition, le développement et la
commercialisation d’agents anticancéreux innovants aux États-Unis, en Europe et sur d’autres marchés internationaux. Les programmes
de développement de Clovis Oncology ciblent des sous-ensembles spécifiques de populations de cancer, et développent
simultanément, avec des partenaires, des outils diagnostiques conçus pour fournir un composé en développement à la population la
plus susceptible de bénéficier de son utilisation. Clovis Oncology a son siège à Boulder, dans le Colorado, ainsi que d’autres
bureaux à San Francisco et à Oakland en Californie, ainsi qu’à Cambridge, au Royaume-Uni. Pour de plus amples renseignements,
veuillez consulter clovisoncology.com.
Dans la mesure où les énoncés contenus dans ce communiqué de presse ne sont pas des descriptions de faits historiques
concernant Clovis Oncology, ils constituent des énoncés prospectifs reflétant les convictions et les attentes actuelles de la
direction. Les exemples d’énoncés prospectifs formulés dans ce communiqué de presse comprennent, entre autres, des énoncés
concernant nos attentes relatives à la date de réception de l’approbation par la Commission européenne du rucaparib administré
comme traitement d’entretien. Ces énoncés prospectifs comportent des risques et des incertitudes substantiels, susceptibles
d’entraîner un écart sensible entre la performance, les réalisations ou les résultats futurs, et ceux formulés explicitement ou
sous-entendus par ces énoncés prospectifs. Ces risques et ces incertitudes comprennent, notamment, les incertitudes inhérentes aux
actions de la FDA, de l’AEM ou d’autres autorités réglementaires quant à l’approbation des demandes de médicament qui pourront être
déposées, ainsi que leurs décisions pouvant affecter l’étiquetage, le prix et le remboursement du médicament, ainsi que d’autres
questions pouvant affecter la disponibilité ou le potentiel commercial de nos produits candidats ou de nos diagnostics compagnons.
Clovis Oncology ne s’engage aucunement à mettre à jour ou réviser un énoncé prospectif, quel qu’il soit. Une autre description
des risques et des incertitudes est fournie dans les documents déposés par Clovis Oncology auprès de la Securities and
Exchange Commission, notamment son rapport annuel sur Formulaire 10-K et ses rapports sur Formulaire 10-Q et sur
Formulaire 8-K.
i Coleman RL et al. Rucaparib maintenance treatment for recurrent ovarian carcinoma after response to platinum
therapy (ARIEL3): a randomised, double-blind, placebo-controlled, phase 3 trial. (Traitement d’entretien au rucaparib contre le
cancer ovarien récurrent, après réponse à une thérapie à base de platine [ARIEL3] : un essai de phase 3, randomisé, en
double aveugle, contrôlé par placebo.) Lancet 2017;390:1949-1961.
ii World Health Organization. Globocan 2012: estimated cancer incidence, mortality and prevalence worldwide in 2012.
(Globocan 2012 : estimations de l’incidence, de la mortalité et de la prévalence du cancer à travers le monde
en 2012.) Consulté le 23 février 2018.
iii American Cancer Society. Survival rates for ovarian cancer, by stage. (Taux de survie pour le cancer de
l’ovaire, par stade.) https://www.cancer.org/cancer/ovarian-cancer/detection-diagnosis-staging/survival-rates.html
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ou
Christy Curran, 615-414-8668
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