Une collaboration entre IMV et le Centre de Recherche du CHU de Québec-Université Laval reçoit une
subvention du CQDM afin de développer une nouvelle classe thérapeutique contre le cancer de la vessie
Deux antigènes sont ciblés en combinaison avec la technologie DPX mise au point par IMV
IMV Inc. (IMV) (Nasdaq: IMV; TSX: IMV), une société d’immuno-oncologie de stade clinique annonce aujourd’hui que le consortium
de recherche biopharmaceutique CQDM a octroyé une subvention pour un projet auquel collaboreront IMV, le Centre de recherche du CHU
de Québec-Université Laval et la Fondation du CHU de Québec (FCHUQc).
Le projet, mené sous la direction du
Dr Yves Fradet, M.D., professeur de chirurgie et chercheur en immunothérapie du cancer et de son équipe, et effectué en
collaboration avec l’équipe d’IMV, recevra une subvention pouvant atteindre 1,2 million de dollars canadiens du CQDM et
300 000 dollars de la FCHUQc pour le développement d’une nouvelle thérapie à cellules T à double cible pour une première
application clinique en cancer de la vessie.
Les travaux de recherche seront axés sur différents peptides immunogéniques provenant de la protéine A9 de la famille MAGE
(MAGE-A9) identifiés par l’équipe du Dr Fradet. Cette protéine est fréquemment exprimée dans une variété de cancers humains
incluant ceux de la vessie, du poumon et des reins.1 Ces peptides seront combinés à des peptides immunogéniques issus de
la protéine survivine et qui sont la base de la thérapie cellulaire
DPX-Survivac en développement.
Les chercheurs croient que les peptides MAGE-A9 et survivine présentés à la surface des cellules cancéreuses peuvent servir à
programmer les cellules T pour qu’elles détruisent les tumeurs, représentant ainsi des cibles idéales pour le traitement de ces
cancers par immunothérapie. Les collaborateurs combineront ces peptides avec la technologie exclusive DPX mise au point par IMV
afin de développer cette nouvelle thérapie à cellules T à double cible (DPX-SurMAGE).
« Nous croyons que DPX est une technologie unique qui permet de programmer des cellules T in vivo, et ce, d’une manière
totalement novatrice. Nous sommes ravis que le CQDM et son partenaire financier, le ministère de l’Économie et de l’Innovation du
Québec ainsi que la FCHUQc démontrent leur support à ce projet totalement novateur. » a déclaré Stéphan Fiset, vice-président,
études cliniques chez IMV.
« Notre objectif demeure d’élargir la population de patients pouvant bénéficier des immunothérapies basées sur les cellules T et
ce programme présente une réelle opportunité pour nous de collaborer avec l’équipe du Dr Fradet, ainsi qu’avec d’autres experts du
domaine du cancer de la vessie afin de proposer un nouveau traitement à plusieurs patients qui ont peu d’options. »
DPX-SurMAGE sera initialement étudiée dans le cadre d’essais précliniques. En fonction des résultats émanant de ces essais
précliniques, les chercheurs viseront à tester le produit dans deux essais cliniques chez des patients atteints de :
- Cancer de la vessie infiltrant le muscle en combinaison avec un anti-PD-1 ainsi qu’un régime
intermittent à faible dose de cyclophosphamide (CPA) avant la cystectomie.
- Cancer de la vessie de bas grade, hautement récurrent mais non-infiltrant en
combinaison avec CPA avant la résection transurétrale.
« Le cancer de la vessie demeure un besoin médical important et pour lequel les options thérapeutiques sont limitées. Nous
croyons qu’une nouvelle approche thérapeutique basée sur les cellules T et dirigée contre deux cibles exprimées dans la majorité
des tumeurs de la vessie pourrait mener à des améliorations, particulièrement pour les cancers présentant des risques élevés de
récurrence et de progression » a rajouté le Dr Fradet. « Nous sommes ravis de travailler avec l’appui du CQDM, de la
FCHUQc et de notre partenaire IMV et son approche novatrice de développement clinique afin de fournir de nouvelles options pour ce
type de cancer, qui a déjà montré une réponse prometteuse à l’immunothérapie. Ce projet contribue au positionnement du Centre de
recherche du CHU de Québec-Université Laval à titre de leader en innovation médicale. »
Il est prévu que le projet s’échelonnera sur une période de trois ans et qu’il sera soutenu par IMV, le CQDM et la
FCHUQc. Selon les modalités de l’entente de collaboration, IMV détient une option exclusive à l’égard des droits de licence
sur la propriété intellectuelle rattachée au programme.
À propos de IMV
IMV inc. est une société biopharmaceutique de stade clinique qui se consacre à rendre l’immunothérapie plus efficace et la plus
accessible possible aux gens atteints du cancer et d’autres maladies graves. IMV est à l’avant-garde dans la mise au point d’une
nouvelle génération d’immunothérapies basée sur sa propre plateforme de livraison de drogues. Cette technologie brevetée tire le
maximum d’un nouveau mécanisme d’action qui permet la programmation in vivo des lymphocytes T visant à générer de
toutes nouvelles et puissantes possibilités thérapeutiques synthétiques. Le principal candidat de IMV, DPX-Survivac, est un
traitement d’immunothérapie qui combine les caractéristiques de la plateforme avec une cible : survivine. IMV est présentement
en évaluation de DPX-Survivac à titre de monothérapie en cancer avancé de l’ovaire, et en tant que combinaison dans de multiples
études cliniques avec Merck. Veuillez visiter le
www.imv-inc.com.
À propos du CQDM
Le CQDM est un consortium de recherche biopharmaceutique fondé en 2008 qui a pour mission de financer le développement de
technologies novatrices destinées à accélérer la découverte et la mise au point de médicaments. Notre modèle d’affaires privilégie
une approche collaborative où les grandes entreprises pharmaceutiques mondiales, les sociétés de biotechnologie canadiennes, ainsi
que les gouvernements du Québec et du Canada se partagent les coûts de la recherche. Ce levier financier permet au CQDM de réduire
les risques liés à la recherche précoce dans le domaine biopharmaceutique. C’est ainsi que le CQDM comble les besoins en matière de
financement de l’innovation dans les réseaux universitaires et privés, particulièrement aux stades précoces de la recherche. Au
cours des 10 dernières années, le CQDM a bénéficié des contributions de 13 membres de l’industrie, notamment :
Merck, Pfizer et AstraZeneca à titre de membres fondateurs, ainsi que Boehringer Ingelheim, Eli Lilly Canada, GlaxoSmithKline,
Janssen, Novartis Pharma Canada, Roche, Sanofi Canada, Servier, Takeda et Amgen. De plus, le CQDM a aussi reçu des fonds du
Ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI) du Gouvernement du Québec et du Gouvernement du Canada par le truchement du
Programme des réseaux de centres d’excellence dirigés par l’entreprise [RCE-E]. Depuis 2008, le CQDM a accordé
68 millions de dollars en financement afin de soutenir le développement de 64 technologies d’avant-garde. Ces projets de
R&D sont accomplis par 1 200 chercheurs issus de 69 établissements de recherche (38 publics et
31 privés) partout au Canada dont les retombées économiques ont profité à tous les acteurs de l’écosystème des sciences
de la vie.
Renseignements : https://cqdm.org/fr.
À propos du CHU de Québec-Université Laval et du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval
Regroupant le CHUL, l'Hôtel-Dieu de Québec, l'Hôpital de l'Enfant-Jésus, l'Hôpital du Saint-Sacrement et l'Hôpital
Saint-François d'Assise, le CHU de Québec-Université Laval est le plus important centre hospitalier universitaire du Québec et l'un
des plus grands au Canada. Dispensant des soins généraux et spécialisés, mais surtout surspécialisés, le CHU de Québec-Université
Laval dessert la population de tout l'est du Québec, soit un bassin de près de deux millions de personnes. Étroitement lié à
l'Université Laval et orienté vers l'avenir, il détient également une mission d'enseignement, de recherche dans de nombreux
domaines d'excellence et d'évaluation des technologies et des modes d'intervention en santé. Le CHU de Québec-Université Laval
compte plus de 12 500 employés, 1 500 médecins, dentistes et pharmaciens, 343 chercheurs réguliers et associés, 169 chercheurs
affiliés, de même que 850 étudiants aux cycles supérieurs et 425 bénévoles.
www.chudequebec.ca
Avec des octrois de recherche totalisant près de 102 millions de dollars le Centre de recherche du CHU de Québec-Université
Laval est le plus important centre de recherche médicale francophone en Amérique du Nord et se classe au neuvième rang canadien du
Canada’s Top 40 Research Hospitals 2018. Il s’est aussi vu attribuer la cote « Exceptionnel
» par le Fonds de recherche du Québec - Santé (FRQS) au terme de sa plus récente évaluation, en 2018.
IMV Mise en garde concernant les énoncés prospectifs
Le présent communiqué de presse contient de l’information prospective au sens de la législation en valeurs mobilières
applicable. Toute information portant sur des activités ou des développements éventuels constitue de l’information prospective. Les
énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations et des avis de la direction à la date à laquelle ils sont formulés. Ces énoncés
ne doivent toutefois pas être considérés comme une assertion que les projets se réaliseront. Les résultats réels peuvent être
sensiblement différents de ceux énoncés dans le présent communiqué de presse en raison de risques et d’incertitudes connus et
inconnus touchant la société, notamment les conditions de marché, l’accès à des capitaux, la conception et la réalisation
fructueuse des essais cliniques et la réception, notamment en temps utile, de toutes les approbations réglementaires, et d’autres
risques décrits de temps à autre dans les documents d’information continue trimestriels et dans la notice annuelle de la société.
IMV Inc. décline toute responsabilité de mettre à jour les énoncés prospectifs dans le présent communiqué de presse à moins que la
législation ne l’y oblige. Les investisseurs sont prévenus de ne pas se fier à ces énoncés prospectifs et sont encouragés à lire
les documents d’information continue d’IMV, notamment sa notice annuelle courante, et ses états financiers consolidés annuels
audités dont on peut obtenir copie sur le site Internet de SEDAR à l’adresse
www.sedar.com et sur le site Internet d’EDGAR à l’adresse www.sec.gov/edgar.
1 Bergeron A., Picard V, LaRue H et al. High frequency of expression of MAGE-A4 and MAGE-A9 in High Risk Bladder
Cancer. Int. J. Cancer 2009; 125:1365. doi: 10.1002/ijc.24503.
Contact pour le CQDM
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Ph. D., MBA, ASC,
Présidente et directrice générale
T: 514-766-6661 ext : 2191
E: dgosselin@cqdm.org
Contact pour IMV
Relations aux investisseurs :
Marc Jasmin, Directeur senior, Relations aux Investisseurs et communications
T: 902 492-1819 ext : 1042
M: 514-917-9481
E: mjasmin@imv-inc.com
Contact pour le Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval
Kim Tardif, Conseillère en communication
T: 418-525-4387
E: Kim.tardif@crchudequebec.ulaval.ca
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